James A. D. Cohen
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 |  Sujet: James A. D. Cohen - Terminé  Lun 10 Oct - 3:14 | |
| James Andrew Daniel Cohen
❦. Prénom et nom : James Andrew Daniel "Jad" Cohen
❦. Âge et année Né au printemps de l'année 1610. Il a 401 ans mais d'apparence, il a 22 ans, âge qu'il avait quand il a été mordu.
❦. Date de naissance Printemps de l'année 1610.
❦. Lycée - Emploi Officiellement, il est étudiant en psychologie à l'Université de Providence, mais il ne s'y rend que très peu.
❦. Orientation Sexuelle Hétérosexuel.
❦. Ville où tu vie/Pays New Salem depuis quelques semaines. Il se fait très discret.
Il était une fois...
❦. Quels sont tes défauts ? tes qualités ? :
Une paix intérieure inébranlable....
Voilà sans doute ce que cherche à atteindre Jad depuis de nombreuses années. Quand on le croise pour la première fois ou qu'on tente d'apprendre à le connaître, on pourrait supposer qu'il l'a déjà atteint tant cet homme respire la sérénité et la douceur. Pourtant, ce n'est qu'une façade qu'il s'est érigé au fil des années.
Jusqu'à l'âge de ses quatre ans, Jad était un enfant respirant la joie de vivre, toujours de bonne humeur et qui riait beaucoup. Il exprimait l'insouciance de son âge, s'émerveillait pour un rien et assommait ses parents avec des " pourquoi " à longueur de journée. Une chose qui était commune à tous les enfants de son âge...
Puis sa vie bascula quand il comprit que sa santé fragile lui jouerait des tours et qu'il ne serait pas comme les autres. L'enfant insouciant se replia lentement sur lui-même. Les sourires se firent de plus en plus rares sur son visage. Certes, il restait un enfant, mais qui avait grandi avant l'âge dans sa tête et qui avait une force intérieure.
En vieillissant, Jad prit goût à la solitude, il apprit à détourner les conversations subtilement pour ne pas parler de lui. Il ne se mettait jamais en avant, préférant rester dans son coin à observer et analyser.
Ce n'est pas le genre d'homme à couvrir ceux qu'ils aiment de cadeaux. Et pour ce qui est des sentiments, Jad n'en a jamais exprimé à voix haute depuis la mort de sa femme. C'est comme si quelque chose le bloquait de ce côté là, ou était mort en lui en même temps que sa femme.
Son retrait dans les relations avec les autres, a fait de lui au fil des années un fin observateur, dôté d'une certaine intuition. Il sentira quand quelque chose ne va pas chez quelqu'un. Et, dans la gentillesse qui le caractérise, le jeune homme essaiera d'aider cette personne. Du moins sans insister... Il n'est pas vraiment du genre à pousser quiconque dans ses retranchements, préférant que chacun parle quand il le souhaite. Du coup, cela donne très vite chez lui une impression de désinvolture parfois énervante, parfois même, d'égoïste qui n'est pas là, à poser plein de questions et qui ne s'intéresse pas aux gens alors que c'est tout le contraire.
Si Jad est venu à New Salem, c'est pour aider son prochain, enfin à distance et au travers ses recherches... Il sait la difficulté que l'on peut avoir à être différent. Il connaît ce sentiment de culpabilité d'être désormais différent des simples humains.
❦. Raconte nous ton histoire :
~ Printemps 1610 - Comté de Foix ~
Un carrosse filait à vive allure à travers la campagne. Il traversa un petit hameau de maisons en ossature de bois remplie de torchis, manquant renverser sur son passage des villageois. Quelques minutes plus tard, le carrosse entra dans une propriété et s’arrêta devant une maison bâtie en pierres. Le domestique qui attendait en bas des marches n’eut pas le temps d’ouvrir la porte qu’un homme de haute stature en sortit vivement.
Serviteur : « Monsieur le Baron…. »
Le Baron : « Laissez-moi passer ! Où est-elle ? »
Sans plus de cérémonie, l’homme écarta d’un geste de la main son serviteur pour rentrer dans sa demeure qu’il traversa au pas de course. Devant sa chambre, une sage-femme attendait. Aucun son ne provenait de derrière la porte, ce qui augmenta l’inquiétude de l’homme.
Le Baron : « Ma femme… ? »
La Sage-Femme : « Elle est très faible monsieur le Baron… L’enfant aussi… »
L’homme prit une profonde inspiration avant d’entrer dans la pièce. D’un côté, il vit le curé auprès de sa femme, prononçant les derniers sacrements. A l’autre bout de la pièce, une sage femme qui tenait dans ses bras un bébé. Le Baron s’approcha du lit et prit la main de sa femme.
Le Baron : « Eléonore… »
Eléonore : « Persée… Appelez-le Persée… »
Comme certains de ses amis appartenant à la bourgeoisie, Eléonore avait choisi un nom issu de la mythologie pour nommer son enfant.
~ Été 1620 - Comté de Foix ~
Persée : « Père, pourquoi ne puis-je pas sortir m’amuser avec mes amis ? »
Le Baron : « Ta santé est trop fragile mon fils. Le médecin recommande le repos si tu veux vivre longtemps. »
Persée murmurant pour lui-même : « A quoi bon vivre longtemps si je ne puis rien faire… »
L’enfant regarda au dehors d’un air triste. Le soleil resplendissait, un vent léger soufflait et bougeait doucement les feuilles des branches du chêne centenaire qu’il pouvait voir de sa chambre. Il voulait vivre, profiter de la vie. Il rêvait de traverser les ans pour voir de quoi serait fait le futur mais modérait ses rêves en sachant très bien que c’était impossible. Un jour, il mourrait comme tout le monde, et vu sa santé très fragile, il se préparait à accepter la mort depuis plusieurs années malgré son jeune âge.
~ 4 décembre 1632 - Comté de Foix ~
Le Curé : « Comment va-t-il ? »
Le Médecin : « Je crains qu’il n’y en ait plus pour très longtemps. »
Persée était désormais âgé de 22 ans. Au fil des années, sa santé était demeurée très fragile, ne s’améliorant guère. Les médecins avaient toujours recommandé le plus grand repos et pourtant, il tenta de vivre le plus normalement possible. Refusant de rester oisif même si sa situation le lui permettait, le jeune homme était déterminé à profiter de la vie autant qu’il le pouvait et en se rendant utile. Et c’est en voulant effectuer une tâche qu’il aurait du laisser à un de ses serviteurs qu’il se blessa au bras gauche.
La sanction fut immédiate vu son état fragile et sa faible constitution physique. Persée perdit connaissance, l’entaille à son bras s’infecta, le faisant basculer entre délires, brefs moments de lucidité, et pertes de connaissance.
Persée : « Je ne mourrais pas… »
Le Médecin : « Monsieur le Baron, il vous faut du repos. Économisez vos forces, je vous en prie. »
Il avait entendu la discussion entre le curé et le médecin dans un moment de lucidité. L’homme avait tort, il vivrait et refusait de mourir. Il se battrait jusqu’au bout car c’était ce qu’il avait toujours fait. Déjà, Persée sombrait de nouveau dans l’inconscience, la fièvre reprenant le dessus.
~ 5 décembre 1632 - Comté de Foix ~
Le serviteur : « C’est impossible… »
Sa femme : « Quoi donc ? »
Le serviteur : « Allez chercher le médecin et le curé ! »
Face au ton autoritaire de son mari, la femme n’insista pas et courut chercher le curé et le médecin qui avaient logé dans la demeure pour la nuit. Tirés au saut du lit car il était encore très tôt, les deux hommes se précipitèrent au chevet de Persée. Ils furent surpris de le voir les yeux fermés mais semblant apaisé. La fièvre semblait s’être envolée et le baron n’était plus en sueur comme il l’avait été durant les 48h dernières heures.
Le serviteur : « Son bras…. »
L’homme avait devancé la question du curé et du médecin. Ce dernier prit le bras de Persée. La stupeur se lut sur son visage quand il vit au niveau de l’épaule que l’entaille était toujours présente mais que l’infection s’était résorbée. C’était impossible. L’avant bras attira son attention. Il y avait une sorte de tatouage à l‘intérieur. Un E gravé sur la peau, apparaissait à présent. Du sang séché accentuait le contour de la lettre.
Persée : « Éternité… »
Un murmure venait de s’échapper de ses lèvres. Les yeux sombres du malade s’ouvrirent lentement et se posèrent sur le chêne qu’il pouvait apercevoir de sa chambre.
Le médecin : « Mais qu’est-ce… »
Le curé l’interrompant : « Je ne comprends pas ce qui se passe. »
Durant la nuit, alors qu’il était au plus mal, Persée avait reçu une visite. Un homme au visage sombre. Il croyait délirer, imaginant l’homme qui se tenait au pied du lit. Cette marque qui était apparue sur son avant bras gauche allait changer radicalement le cours de sa vie même s’il n’en avait pas encore conscience. Celle-ci était accompagnée de deux points dans son cou, que ni le curé, ni le médecin n’avaient remarqué. Il commençait tout juste à reprendre conscience de ce qui l’entourait après quasiment trois jours passés à délirer.
~ Janvier 1633 - Comté de Foix ~
Après le miracle qui eut lieu début décembre, l’état de Persée s’était nettement amélioré. Il avait recouvré rapidement des forces. Sa santé qui avait toujours était si fragile semblait s’être renforcée. Il prit un peu de poids, ce qui lui donna un air moins cadavérique. Il ne s’expliquait pas ce changement radical chez lui, son entourage non plus et des rumeurs commencèrent à courir. On murmura dans le village avoisinant sa propriété que le baron avait pactisé avec le diable. Que c’était pour cette raison qu’il avait surmonté la mort et qu’il était à présent en pleine forme alors qu’il avait toujours été malade jusque présent.
Persée ne supporta pas très longtemps ces rumeurs. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait et ne voulait pas être le centre de l’attention, ressemblant à un animal de foire. Alors, avant que les rumeurs n’empirent, et avant qu’on décide de le tuer pour sorcellerie ou autre méfait, il décida de disparaître brusquement un matin du mois de janvier 1633, laissant derrière lui sa demeure familiale et tous ses biens.
~ Fin de l’année 1673 - Paris ~
L’homme : « C’est lui monsieur. On l’appelle Richard ».
Persée observa le jeune homme de loin. Durant plusieurs années, il avait voyagé à travers la France, exerçant différents petits métiers. Il avait appris à se débrouiller par lui-même pour gagner sa croûte, ne pouvant plus compter sur la fortune de sa famille.
Très doucement, l’homme apprenait à découvrir les changements qui s’opéraient en lui. Dans un premier temps, cela le terrifia de découvrir ce qu’il était capable de faire et surtout le besoin qu‘il avait de sang. Mais rapidement, il apprit à se montrer prudent, à cacher les différentes facettes qu’il se découvrait. Il changeait souvent de nom, donnant très rarement le réel. Dans un village, on le connaissait sous Pierre, dans un autre Gaspard, ou encore Jean.
Quarante et un ans s’étaient écoulés depuis sa transformation en vampire. Perséeétait âgé de 63 ans mais il gardait toujours l’apparence d’un homme de 22 ans. Après toutes ces années, il doutait qu’on le reconnaisse s’il retournait chez lui mais par mesure de sécurité, il avait tiré un trait sur sa vie d’avant, ne remettant jamais les pieds dans le comté de Foix.
Il était arrivé sur Paris quelques jours auparavant. Alors qu’il déambulait dans les rues de la capitale, découvrant le paysage urbain, une drôle de sensation l’envahit lorsqu’un carrosse passa à proximité. Il ne vit pas le visage de la personne qui se trouvait à l’intérieur de celui-ci mais il le sentit au fond de lui. Elle était différente, et lui ressemblait. Persée mena son enquête durant quelques jours, cherchant à savoir qui était l’occupant du carrosse. On le mena jusqu’à une vaste demeure où se déroulait une fête. Et là, caché à quelques mètres, l’homme qui l’accompagnait le désigna parmi la foule.
Persée: « Richard… »
Il resta à observer l’homme prénommé ainsi durant quelques secondes en silence. Puis, il tendit quelques pièces à son informateur, le remerciant puis se retira, sans avoir abordé le dénommé Richard.
~ Avril 1674 - Palais Royal ~
Persée avait réussi à s’introduire dans le palais royal. Il demanda à la première personne qu’il croisa où il pouvait rencontrer le dénommé Richard. On lui répondit par un murmure, comme si indiquer le lieu où il se trouvait était un aveu difficile à faire. Sûr de lui, Persée entra dans le petit salon qu’on lui avait indiqué. L’homme était là, assis sur un fauteuil et semblant perdu dans ses pensées. Il dut sentir sa présence car il se leva.
Leur première rencontre. Persée ne le quittait pas du regard. Et s’il s’était trompé de personne ? C’était impossible, il avait cette sensation encore au fond de lui, la même qui revenait à chaque fois qu’il s’approchait de cet homme. Il tendit sa main à Richard pour le saluer, un mince sourire s‘esquissant au coin des lèvres.
Persée : « Je suis ravi de vous rencontrer Richard. »
Richard d‘un ton froid: « Vous désirez ? »
Persée : « Je sais ce que vous êtes au fond et je crois que nous avons beaucoup de choses à apprendre l’un de l’autre… »
Il venait de s’adresser à son interlocuteur . A la surprise qui se lut sur le visage de Richard, Persée sut qu’il ne s’était pas trompé. Il était bien celui qu’il recherchait, un vampire tout comme lui. Un sourire satisfait marqua son visage. Il n’était plus seul, à présent ils étaient deux dans ce qu’il nommait sa galère sans fin. Il devait en exister d’autres mais il n’arrivait pas à sentir leur présence.
Durant les jours qui suivirent, les deux hommes apprirent à se découvrir. Les gens au palais furent surpris de découvrir que Richard ne se promenait plus seul en se pavanant. Un homme l’accompagnait, on les croisait souvent alors qu’ils étaient lancés dans de grandes discussions. Quelque chose semblait les lier mais personne n’arrivait à expliquer ce que c’était. On était bien loin de se douter qu’ils étaient tous deux des vampires et qu’ils apprenaient à se maîtriser, main dans la main, unis comme deux frères.
~ 29 mai 1871 - Paris ~
Une petite cérémonie avait été organisée pour des obsèques. Richard était aux côtés de son ami, qui se trouvait au premier rang, tout vêtu de noir et des lunettes à verres teintées lui cachant le regard. Il posa sa main sur son épaule, le soutenant.
Paris venait de sortir d’une semaine sanglante opposant Fédérés et Versaillais. Des deux côtés, il y avait eu des victimes. Le 24 mai, les Fédérés incendièrent les Tuileries, le Louvre et le Palais Royal, faisant de nombreux morts. Persée écouta le discours du prêtre d’un air absent. Il refusa d’en faire un à son tour, se murant obstinément dans le silence.
A la fin de la cérémonie, le petit groupe étant venu y assister se retira. Il ne resta plus que Persée et Richard devant le cercueil. Les employés chargés de le mettre en terre attendaient un peu plus loin, respectant le moment d’intimité de l’homme.
Richard : « Ce n’était pas ta faute Persée… »
Persée : « A quoi bon être aussi puissant si je suis incapable de protéger ceux que j’aime… »
Son moral était au plus bas. Il n’avait pas su arriver à temps pour la sauver. Au même moment, il traitait une affaire aux côtés de son ami. Les deux inséparables, presque des siamois comme elle aimait à les appeler.
Richard : « Tu garderas toujours une image d’elle dans sa jeunesse. C’est mieux ainsi mon ami. Tu savais qu’un jour où l’autre, vous seriez séparés par la mort. »
L’homme se retint de dire qu’il l’avait prévenu et mis en garde de ne pas s’attacher à une femme. Il s’abstint, ce n’était pas le jour. Persée s’approcha du cercueil. Il posa sa main dessus, l’effleurant. Silencieusement, il dit adieu à sa femme puis tourna les talons.
~ Juin 1878 - Aux environs de Paris ~
Richard : « Persée, tu viens ? Ca fait une heure que je t’attends ! »
Persée : « Tu n’en as pas marre de t’entraîner ? Ne sommes-nous pas assez puissants à ton goût ? »
Richard : « Nous ne sommes jamais assez puissants mon ami. La puissance, c’est le pouvoir, l’ouverture à devenir les maitres. Et si on ne se méfie pas, les sorciers nous tomberont dessus. »
Persée soupira et posa le livre qu’il lisait sur la table basse. Il se leva et suivit son ami pour une séance d’entraînement. Après la mort de sa femme, il avait perdu le goût à tout durant quelques mois, ne sachant à quoi se raccrocher. Son ami l’avait remis à flot, l’empêchant de penser et décidant d’intensifier leurs séances d’entraînement pour lui occuper l’esprit.
Pourtant, cela n’empêchait pas Perséede penser. Il avait déjà traversé deux siècles avec l’unique but de devenir un vampire puissant. Mais à présent, sa vision des choses commençait lentement à changer. Il était à la recherche d’un but, d’une fin en soi qui lui permettrait de se dire qu’il n’était pas différent en vain et uniquement pour son propre intérêt personnel.
~ Février 1879 - Paris ~
Les deux amis se promenaient dans les rues de Paris. La neige tombait en gros flocons, réduisant la visibilité. Le spectacle étaient néanmoins magnifique pour qui prenait le temps de l’apprécier. Richard n’appréciait guère ces promenades sans but mais il s’y pliait bon gré, mal gré pour rester avec son ami qui était un féru de promenades sans but, juste pour s’aérer l’esprit.
Ils étaient au niveau d’une boulangerie quand ils virent un pain passer sous leur nez, ou plutôt flotter à quelques mètres devant eux. Ne cherchant pas à comprendre, les deux hommes coururent après ce pain qui flottait dans les airs et qui bifurqua dans une petite ruelle sombre. Ils entrèrent dans celle-ci et virent un enfant qui tenait le pain. Il ne devait guère avoir plus de douze ans.
L’enfant : « Je ne suis jamais entré dans la boulangerie pour le voler ! »
Richard: « Toi non, mais le don que tu possèdes ici y est entré et te la rapportait. »
L’homme désigna de l’index le torse de l’enfant. Persée et lui avaient été tellement occupés à devenir plus fort au fil des années qu’ils ne s’étaient pas rendus compte qu’il y avait des personnes différentes, tout comme eux. Déjà des perspectives de pouvoir germaient à l’esprit de Richard. Pour Persée, ses pensées étaient légèrement différentes. Ils avaient devant eux sans nul doute un sorcier qui ne savait pas qui il était. Et si lui pensait déjà à l’aider, il savait que Richard ne chercherait qu’à l’exploiter pour en découvrir davantage sur le monde des sorciers.
Persée : « Comment tu t’appelles mon garçon ? »
L’enfant : « Victor m’sieur. »
~ Mars 1879 - Paris ~
Persée et Richard avaient recueilli Victor chez eux. Alors que Persée passait du temps à expliquer à l’enfant sa nature, à comprendre ce qu’il était à ses côtés, Richard, quand il était avec, le poussait à accroitre son pouvoir, le surmenant et en demandant davantage qu’un gamin pouvait supporter. Cette méthode donna lieu à des débats houleux entre les deux amis.
Richard : « Il possède un pouvoir qui ne demande qu‘à s‘accroitre, il pourrait nous être utile, et d’autres comme lui également dans la bataille contre des sorciers ! »
Persée : « Tu en demandes trop Richard. Tu oublies que ce n’est qu’un gamin, il faut déjà qu’il comprenne ce qu’il est ! »
Cette discussion revenait sans cesse sur le tapis entre eux, et les deux hommes n’arrivaient pas à se départager. Persée ne comprenait vraiment pas cette soif de reconnaissance et de pouvoir qui animait son ami. En deux siècles qu’ils avaient passé ensemble, il n'avait jamais remarqué cette facette de sa personnalité, celle qui poussait à bout pour obtenir à tout prix ce qu'il désirait..
~ Avril 1879 - Paris ~
Un employé : « Monsieur, c’est terrible… Le jeune Victor… Il… »
Persée rentrait chez lui ce soir là. Il ne comprit pas grand-chose au discours de son employé mais eut un mauvais pressentiment. Aussitôt, il contourna la maison, se précipitant dans le jardin qui se trouvait derrière. Un autre de ses employés se trouvait là, auprès de l’enfant inanimé sur le sol. Persée se précipita, tombant à genoux auprès de Victor. Il tenta de le ranimer utilisant mais il était trop tard. L’enfant n’était déjà plus de ce monde. Les doigts de l’homme effleurèrent les marques rouges du cou de l’enfant. Il vit un peu plus loin la corde que son employé avait retiré. Richard arriva à ce moment là, Persée lui adressa un regard furieux. Il l’était autant contre lui-même car il n’avait pas su protéger cet enfant.
~ Mai 1879 - Cimetière du Père Lachaise - Paris ~
Persée se recueillait devant la tombe de sa femme depuis un petit moment. La nuit commençait à tomber, il allait devoir bientôt partir. Il réfléchissait, sa conscience n’était plus tranquille depuis quelques temps et il n’y avait que dans ce lieu qu’il avait su trouver un petit apaisement intérieur. Il sentit la présence de Richard bien avant que celui-ci n’arrive à ses côtés.
Persée : « C’est fini Richard… »
Richard : « Quoi donc ? »
Persée : « Il est temps qu’on se sépare et qu’on prenne chacun notre propre voie. Tu resteras toujours mon ami mais je ne peux plus cautionner ta soif de reconnaissance et de pouvoir. Tes méthodes ne ressemblent pas aux miennes…»
Richard : « Soit. Fais comme bon te semble. »
Il effleura la pierre tombale une dernière fois puis se retourna, faisant face à son ami.
Persée : « Je sens que ce n’est pas un adieu, et que nous serons amenés à nous revoir un jour, donc je te dis à bientôt. »
Il s’inclina légèrement pour saluer son ami puis tourna les talons.
~ Août 2011 - New Salem - Etats-Unis ~
132 ans après la mort du jeune Victor, la séparation d’avec Richard et sa disparition de la circulation. Durant plus d’un siècle, Persée était devenu une ombre, voyageant énormément et se faisant très discret. Il avait changé de nom. A présent, il se faisait appeler James Andrew Daniel « Jad » Cohen. Ce nom était plus discret que celui qu’il avait eu à sa naissance, réduisant ainsi les chances de se faire remarquer. Au fil des années, celui que l’on appelait à présent Jad avait un peu changé. Il ne cherchait plus à prendre le sang volontairement. La recherche avait fait des recherches de toute façon et moyennant une certaine somme, on pouvait à présent se procurer des pochettes de sang. Il s’était définitivement donc éloigné des vampires sanguinaires, même s’il n’avait jamais vraiment fait parti de ce genre là, ce qui était le cas de Richard. Depuis la mort du jeune Victor, Jad tue le moins qu’il peut, uniquement pour se défendre ou défendre une tierce personne. Il n’a jamais cherché à avoir des disciples, refusant de mordre un innocent pour qu’il rejoigne le monde des vampires de force. Le choix, il ne l’a pas eu même si ça lui a sauvé la vie à l’époque.
Les nombreuses recherches qu’il fit au cours des dernières années amenèrent Jad dans la ville de New Salem. Des histoires disaient que les sorciers pourchassaient dans cette ville les vampires. Un affrontement sans fin entre les deux races qui se perpétrait depuis des siècles. Dans sa soif d’apprendre, Jad voulait en apprendre davantage sur les légendes et les histoires qui se racontaient. C’est ainsi qu’il décida de s’installer dans la ville de New Salem récemment. Pour rester discret, il décida de s’inscrire à l’université de Providence, en cursus de psychologie. Il y a très peu de chances qu’il se rende à ses cours mais au moins il a une couverture pour ses petites recherches personnelles de connaissances. Quant à rencontrer des autres vampires, ou des sorciers, ce n’est pas une fixation chez lui, la priorité allant à ses recherches.
❦. Récapitulatif de ton arbre généalogique : Aucun descendant, tous ses proches parents sont morts depuis bien longtemps. Il a peut être de la famille éloignée qui a eu des descendants mais il ne le sait pas lui-même.
❦. Feu, Terre, Eau ou Air : Feu
❦. Couleur préféré : Noir
❦. Tu es plutôt méchant ou gentil : Plutôt mystérieux sans être particulièrement gentil ou méchant.
❦. Tu es plutôt Pouvoirs ou Sans Pouvoirs : Pouvoirs
❦. Le groupe auquel tu appartiens : Vampires
❦. As-tu un double compte ici : Non
❦. Poste vacant : Non
❦. Comment as-tu découvert The Secret Circle RPG : Par un de vos membres.
Derrière l'ecran !
- Pseudo/Prénom : Well
- Age : La vingtaine
- Région où tu habite : France
- Fille ? Garçon ? : Gars
- Séries préférées : X-Files - Bones - Castle - The Mentalist - De nombreuses séries policières
- Films préférés : Gladiator - Quand Harry rencontre Sally - You've got mail - Les vieux Starwars
- Livres préférés : A l'Ouest rien de nouveau - La Loi du plus faible - Le client - Les Richard Castle
- Musiques préférés : Muse - The Corrs - Simple Plan - Scorpions - AC/DC - Et beaucoup d'autres !
- Artistes préférés (Toute catégorie confondue) : Tom Hanks - Simon Baker - Nathan Fillion - Meg Ryan - Harrison Ford
Secret Circle
- Ton personnage préféré dans la série : Ethan & Charles
- Le personnage qui te ressemble le plus : Hum, sans doute un mélange de Ethan, Charles et Amelia...
- Attends tu avec impatience de nouveaux épisodes : Je les attends oui, avec impatience non. Je sais être patient.
- As tu lu les livres The Secret Circle : Non
Le Forum
- Pourquoi t'être inscrit sur ce forum ? : Pour me détendre
- Comment trouve tu le forum : ça va j'aime bien car il est simple.
- Une idée pour l'améliorer : ça serait bien de corriger les fautes d'orthographe qui traînent ici et là. Et aussi que le staff montre l'exemple en remplissant la fiche de leur personnage. Car ça donne une impression de forum non fini et c'est dommage.
- Quels forums t’intéresse : Je suis admin d'un forum RPG, j'ai une vie irl bien remplie à côté
Tes RPs
- Quel genre de personnage vas tu faire : Un vampire ni réellement méchant ni réellement gentil. Il s'abstient de boire du sang, du moins directement. Les Cercles ne l'intéressent pas. Et la lutte Vampires vs Sorciers, il reste un peu en retrait.
- Quel est ton niveau de RP : Assez bon sans être excellent. Tout dépend de mon humeur, ma motivation, de la personne avec qui je rp...
- Combien de lignes fais tu en moyenne : De 15 à l'infini... Tout dépend de ce qui est dit juste avant.
- Voudrais tu qu'un Administrateur t'aide pour quelque chose :
Dernière édition par James A. D. Cohen le Sam 15 Oct - 17:40, édité 11 fois |
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